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N°12 « Les pouvoirs locaux à Ngourti », par H. Moussa (2003)

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  • Date de création 16/06/2022
  • Dernière mise à jour 16/06/2022

N°12 « Les pouvoirs locaux à Ngourti », par H. Moussa (2003)

Sur la base des décisions issues du conseil des ministres du 13 Avril 2001, qui prône la communalisation intégrale, une sorte de “ laboratoire de la décentralisation  ” a été mis en place dans certaines régions du pays, en l’occurrence à Mayahi et à N’guigmi, appuyées à cet effet par le PADL (Projet d’Appui au Développement Local : PADL-M pour Mayahi et PADL-N pour N’guigmi), lui-même s’inscrivant dans le contexte global du Programme Cadre de Lutte Contre la Pauvreté (PCLCP). N’guigmi faisant partie des régions les plus pauvres du Niger, une anticipation du processus de la communalisation a été jugée nécessaire afin d’atténuer les effets pervers qu’aurait pu produire une décentralisation effective, réalisée sans transition.  L’arrondissement de N’guigmi est subdivisé en quatre communes : la commune urbaine de N’guigmi et les communes rurales de Bosso, Kabléwa et N’gourti. C’est sur cette dernière que s’appuie la présente étude. Il s’agit d’évaluer les effets de cette mutation sur les dynamiques politiques du pouvoir local, de la démocratie à la base, et des rapports entre pouvoirs locaux et projets de développement d’une part, et entre pouvoirs locaux et services techniques d’autre part. Nous présenterons dans la première partie l’aire d’étude et sa configuration socio-politique et économique actuelle, avec en arrière-plan, des études des cas. Nous analyserons ensuite le processus de la décentralisation ainsi que la perception qu’en ont les acteurs locaux. Enfin, nous dégagerons des indicateurs qualitatifs pouvant servir de support à des enquêtes à venir. Cette enquête est de type socio-anthropologique, privilégiant la collecte des données qualitatives de terrain. Elle a été lancée selon la procédure ECRIS   qui combine enquête collective intensive et enquête individuelle plus longue, donc plus approfondie. Sa phase collective a regroupé à N’gourti, du 23 au 27 Septembre 2001, 13 chercheurs (aussi bien des débutants que des seniors rompus à la pratique) . Cette première étape a permis de formuler des hypothèses de recherche et dresser une liste d’indicateurs de base qui ont favorisé la réalisation de la phase individuelle menée pendant 3 semaines (du 28 septembre au 18 octobre inclus) par deux personnes (un chercheur et un assistant de recherche). Cette enquête individuelle s’est déroulée à N’gourti, pour une bonne partie (deux semaines), à N’guigmi (le chef-lieu d’arrondissement) et à Mitimé, un campement abritant un groupement et une tribu indépendante (cf. infra). Ces deux principales étapes ont été précédées par une réunion préparatoire ayant servi au lancement de l’enquête, à la présentation de certaines données monographiques sur le site d’enquête, et à la détermination provisoire des “ groupes stratégiques ”. A chaque étape (collective et individuelle) de l’enquête, les différents chercheurs ont recouru aux observations et aux entretiens. Ces derniers ont pour, l’essentiel, été enregistrés et transcrits.

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